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La Municipalité de St-Oyens vient de communiquer à son Conseil général sa décision de se retirer du projet.

Lors du Conseil Général extraordinaire qui s’est tenu le 9 novembre 2016, la Municipalité de Saint-Oyens a officiellement communiqué son refus de participer au projet éolien d’Essertines-sur-Rolle / Saint-Oyens.

Les promoteurs du projet proposaient d’étendre le parc industriel d’éoliennes géantes prévu sur la partie ouest d’Essertines-sur-Rolle sur le territoire de Saint-Oyens.

Par ailleurs, une Commission créé par le Conseil Général de Saint-Oyens va suivre l’évolution de ce projet.

L’Association Pieduvent, qui s’oppose à ces deux projets éoliens impactant les communes concernées, se réjouit de cette décision et démontre ainsi  que les autorités de St-Oyens ont trouvé ce projet inadapté et trop proche des habitations et du village . Elle organise une séance d’information à Gimel le 1er décembre à 19h, qui est ouverte aux populations et aux autorités des communes avoisinantes. Le but de cette séance d’information est d’apporter quelques éclaircissements sur les impacts de l’éolien, faire participer des spécialistes, sans intérêts financiers liés au projet, et permettre à tout un chacun de poser des questions, obtenir des réponses et débattre sereinement.

 

Le procès des Pots-de vin au SIG s'ouvre: Faut-il vraiment faire confiance aux promoteurs ??

Un procès pour corruption sur fond d’énergie éolienne s’est ouvert, mercredi, devant le Tribunal de police. Acide, la juge Isabelle Cuendet dénonce d’emblée «l’incurie au sein des Services industriels de Genève (SIG) due à certains de ses dirigeants». Des responsables qui ne sont pas là aujourd’hui pour s’expliquer, déplore la magistrate, évoquant «des raisons juridiques». Mais le banc des accusés n’est pas vide pour autant.

P., un ex-haut cadre de la régie publique, doit répondre de corruption. Il aurait reçu 180 000 francs de la part de Z., un entrepreneur tessinois actif dans le domaine des éoliennes, dont il aurait favorisé l’entreprise auprès des SIG. Celui-ci comparaît aussi aux côtés de son ex-ami P.

L’argent du contribuable

Aux yeux du premier procureur Stéphane Grodecki, il est clair que la somme versée par Z. à P. était destinée à le remercier. Ce serait en effet grâce à P. que la société de Z. (avec la bénédiction du conseil d’administration des SIG) a pu conclure de juteux contrats pour la construction de 29 parcs éoliens en Suisse. Ils n’ont jamais vu le jour, souligne au passage le représentant du Ministère public. Il rappelle que «les SIG ont perdu un minimum de 68 millions de francs dans ces opérations.»

Pour en revenir aux 180 000 francs litigieux, on apprenait qu’en réalité ils ont été versés à l’épouse de P. Cette femme était employée chez l’entrepreneur tessinois en tant qu’assistante administrative. Mais un jour, il a été décidé qu’elle écrirait un livre à la gloire de l’énergie éolienne. Elle l’a fait, en dehors de ses heures de travail. Et «Ces pionniers suisses de l’éolien» a vu le jour. Ce serait pour cette œuvre qu’elle a été payée 180 000 francs.

Problème: selon une expertise requise par le procureur Grodecki, la publication en question ne vaut pas un clou. Ou pour être juste, tout au plus 20 000 francs. Aux yeux du procureur, la combine vise à masquer la corruption. D’autant plus que plusieurs parties du livre sont des plagiats. Des descriptions lyriques tout à fait imaginaires de la vie et des hobbies de telle ou telle personnalité romande qui adore l’éolien.

Les croisés pénalistes

A la barre des témoins, l’auteure de l’ouvrage admet facilement qu’elle a piqué ces introductions au style fleuri dans un livre écrit par son mari. L’ouvrage de l’ex-cadre des SIG s’intitule «Les croisés pénalistes belges». Thématique que Madame a librement adaptée aux éoliennes. Mais, précise-t-elle, les interviews des VIP ont vraiment été réalisées. Certes, mais tout de même: 180 000 francs! «C’est deux fois et demie votre salaire annuel», fait remarquer la juge.

La dame explique alors que Z. voulait la licencier sous pression des SIG, lesquels désiraient aussi se débarrasser de son mari, devenu encombrant. Tout ceci avant de devenir partenaires de Z. par le biais de la société Ennova. Z., lui, indique que ces 180 000 francs lui évitaient une procédure pour licenciement abusif et un scandale médiatique pour avoir mis à la porte injustement une femme, en charge par ailleurs d’un enfant handicapé. Le procès se poursuit.

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